Y A T-IL…
… des télétravailleurs dans la saaalle ?! Probablement, oui.
Confifi round 3 : Booon-jouuur ! (on va finir pas ne plus les compter, hein). Face à cette crise sanitaire du Covid-19, nous sommes de plus en plus nombreux en télétravail. Et c’est dans ces moments-là qu’on remercie les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et tout ce qui est possible de faire grâce son ordinateur portable/PC et son smartphone ! 🙏
Aujourd’hui, le télétravail a le vent en poupe ! Découvrons ensemble tout ce qu’il faut savoir sur cette organisation de travail.
Psst… Enfilez votre casquette juridique ! (oui, on commence par le moins drôle…). Promis, on se rattrape après !
Et zéééparti !
Le télétravail : Définition
D’après l’article L1222-9 du Code du Travail, « le télétravail désigne toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication. »
D’après l’article L1222-11 du Code de Travail, « En cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d’épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en oeuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l’activité de l’entreprise et garantir la protection des salariés. »
Le saviez-vous ? 🤔 Depuis le 22 Septembre 2017, la mise en place du télétravail a été accélérée pour généraliser cette pratique organisationnelle. Depuis cette date, il n’est plus nécessaire de préciser cette modalité dans le contrat de travail du salarié.
Le télétravail en France
Depuis Mars 2020, le confifi a fait évoluer la façon de travailler de millions de gens qui, du jour au lendemain, se sont retrouvés à devoir travailler depuis chez eux. Waouh ! Un vrai défi pour de nombreuses entreprises forcées de s’adapter à la situation sanitaire et de mettre en place le télétravail pour ses employés.
Le télétravail, va-t-il devenir la norme en 2021 ? Essayons d’en savoir un peu plus…
Quelques chiffres…
Alors que le gouvernement demande aux entreprises de renforcer le recours effectif au télétravail pour faire face au Covid-19, le Comptoir de la nouvelle entreprise de Malakoff Humanis publie les résultats de son Baromètre Télétravail 2021.
Près d’un an après le début de la crise du Covid-19, durant laquelle le nombre de télétravailleurs a atteint 41% des salariés, on observe « un retour à la normale » avec 31% des salariés en télétravail en décembre 2020 contre 30% en novembre 2019. Cependant, le nombre de jours télétravaillés continue d’être élevé avec 3,6 jours par semaine en moyenne (contre 1,6 jour fin 2019), et 45% des salariés en télétravail le pratiquent encore à 100%.
Télétravail VS Bureau : Le match
Le match est serré ! 😬 D’après une étude menée par le Journal du net, 43% des sondés ayant commencé à télétravailler pendant la crise affirment être plus productifs à la maison et 49% d’entre eux jugent que l’équilibre entre vie privée et professionnelle est meilleur en travaillant à la maison.
Pour qui ?
Le télétravail concerne :
- Les salariés du secteur privé
- Les fonctionnaires
- Les magistrats de l’ordre judiciaire.
Où ?
À domicile, dans un tiers-lieu, dans un télécentre ou dans un espace de coworking, les lieux où peut s’exercer le télétravail sont nombreux ! Petit tour d’horizon… Vous voulez bien ?
Le télétravail à domicile
Ladies and gentlemen… Prêts(es) pour un petit sondage ?!
Quel profil de télétravailleur êtes-vous à la maison ? L’aventurier ? Celui qui aime installer son bureau dans son jardin, au soleil, à la plage… Le motivé ? Celui ou tranquillité et performance rythme son quotidien… Le communicant ? Celui qui aime tout partager avec ses collègues, mais qui a tendance a oublier qu’ils ne sont pas là… L’organisé ? Boissons, friandises, téléphone, chargeur… Tout est à portée de main ! Le télétravailleur de famille ? Celui qui est parfois dérangé par un petit cri « Papa ! » « Maman ! »… Le Blazé ? Celui qui se sent seul car ses collègues lui manquent…
Levez la main ou le petit doigt comme vous préférez, si vous vous êtes reconnu ! (oui, nous aussi…).
Il y a aussi tout plein de chouettes lieux pour télétravailler, regardons ensemble…
Le télétravail dans un tiers-lieu
- Les télécentres
Un télécentre est un espace de travail destiné au public (salariés et/ou aux indépendants) qui offre des équipements informatiques et de télécommunications nécessaires notamment au télétravail.
- Les espaces de coworking
Un espace de coworking est un espace de travail partagé entre des travailleurs indépendants ou salariés à la recherche de cohésion et de collaborations avec des pairs, formant ainsi une communauté d’utilisateurs du lieu.
En Vendée, la LOCO numérique, la Fabrik 3.0 ou encore We Forge font partie de ces espaces de coworking ! Vous en connaissez certainement d’autres ?!
Droits et obligations
Télétravail : Les droits pour l’employeur
L’employeur a le droit :
- de refuser la demande de télétravail d’un salarié
- d’imposer le télétravail en cas de force majeure (risque épidémique, catastrophe naturelle…)
- de revenir sur un précédent accord ou le modifier
- de surveiller la navigation internet de ses salariés
Télétravail : Les obligations pour l’employeur
L’employeur a l’obligation :
- d’égalité de traitement envers les salariés (salariés sur site et télétravailleurs)
- d’informer ses salariés
- de respecter le droit à la déconnexion des salariés
- de suivre les prérogatives du RGPD quant aux données collectées dans la pratique du télétravail
- d’équiper les salariés en télétravail
- de protéger la santé et la sécurité des télétravailleurs
Télétravail : Les droits pour le salarié
Les télétravailleurs bénéficient des mêmes droits individuels et collectifs que les autres salariés de l’entreprise :
- Respect de la vie privée
- Accès à la formation
- Jours de congés ; Jours fériés ; Rémunération des heures supplémentaires…
- Arrêt maladie
- Accès aux avantages sociaux (tickets-restaurant…)
Télétravail : Les obligations pour le salarié
- Le télétravailleur doit respecter ses horaires et ses plages de disponibilités
- Le salarié est responsable des équipements qui lui sont remis
Le télétravail raconté par une authentique recruteuse
À circonstances exceptionnelles, méthodes inédites ?! Notre nana de la com’ a pris la parole et nous partage son quotidien aujourd’hui…
Stéphanie
L’organisée. Café, smarthphone, shoko-bons… Tout est à portée de ma main. Prête ?! Prête. Au travail !
« Hello ! Je suis Stéphanie, Chargée de Communication chez adn RH depuis bientôt 3 ans ! Voilà maintenant un an que le télétravail a fait irruption dans ma vie professionnelle, pour le meilleur et pour le pire (rire). C’est donc depuis le 5 Avril que j’ai (re) switché du bureau à la maison afin de m’adapter une nouvelle fois à cette crise sanitaire. À l’intérieur de moi, c’était un peu le feu de joie. Pourquoi ? Le télétravail m’épargne les trajets quotidiens… Autant de minutes grappillées pour prolonger ma nuit (oups…)…
suite
…Les premières journées ont été assez perturbantes, nouveau rythme, nouveau cadre de travail, nouvelle organisation… Pour ma part, une journée en télétravail ressemble a une journée classique, mais sans le petit café du matin partagé avec Marie & Sophie et avec un peu plus d’appels ! Comme d’habitude, j’alterne entre mes différentes missions en communication et surtout avec ma Dolce Gusto (addict au café, oui et alors ?!). Je fais attention à bien couper le midi et le soir, je trouve important de bien veiller à l’équilibre vie professionnelle et personnelle. On a l’habitude de se retrouver une journée par semaine au bureau afin de faire un point tout en se protégeant avec les gestes barrières. Globalement, je vis le télétravail plutôt bien, mais je préfère être au bureau. Je trouve quand même avoir gagné en autodiscipline dans un environnement où les tentations et distractions sont nombreuses… »
Et vous, comment vivez-vous ce télétravail ?
Découvrez le mémo ANDRH qui recense les règles d’or pour rester productif et en santé en travaillant depuis son domicile !
Le télétravail va-t-il changer nos vies et s’imposer après cette crise du Covid-19 ?
Stéphanie • Les authentiques recruteuses
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« Yesss, j’ai été sélectionné pour passer un entretien d’embauche !! » Nous avons tous vécu ce moment de joie où très vite, l’angoisse et le stress ont pris le dessus…
😲 « Comment je dois me présenter ??? »
😨 « Quelles questions je dois poser ??? »
😱 « Quels documents je dois apporter ??? »
Pas de panique ! Voici nos petites astuces en trois étapes pour réussir au mieux ce challenge et donner le maximum le Jour J. 😉
Réussir les étapes de l’entretien d’embauche
Étape 1 : avant l’entretien d’embauche, je prends la situation en main et j’anticipe !
Posez-vous les bonnes questions
« Quel est mon projet professionnel ? » « Qu’est-ce que je recherche ? ». Montrez au recruteur que vous êtes déterminé.e et que vous n’êtes pas arrivé.e ici par hasard.
Renseignez-vous sur l’entreprise et sur le poste
Le recruteur peut vous demander de présenter brièvement l’entreprise. Tenez-vous donc informé des chiffres-clés (nombre de salariés, date de création par exemple), des actualités, des campagnes, des objectifs, etc. 💡 – le site internet et les réseaux sociaux vous livreront plein d’informations. – Par ailleurs, prenez le temps de bien lire l’annonce. Elle vous donne en amont des informations sur l’entreprise et le poste à pourvoir. 💡 – prenez des notes et amenez-les lors de l’entretien. –
Anticipez les questions du recruteur
Il est vrai que nous ne pouvons pas toutes les anticiper. Néanmoins, maîtriser son sujet et préparer son argumentation, c’est possible : les qualités, les points d’amélioration, les motivations, ce que vos collègues pensent de vous, le style de management pratiqué et dans lesquelles vous vous sentez le mieux, etc. Votre authenticité passera par votre spontanéité ! 😉
Emmenez votre book (si nécessaire) et de quoi prendre des notes
N’hésitez pas à montrer ce dont vous êtes fier, s’il y a rapport avec le poste bien sûr : article de blog, affiche, vidéo, dépliant, bulletin de notes, etc. Et surtout, prenez des notes ! ✍ Votre implication et votre écoute joueront forcément en votre faveur en démontrant votre motivation !
Entraînez-vous avec une personne de confiance
La personne jouant le rôle du recruteur pourra vous mettre en situation réelle. Vous partirez pour cet entretien plus confiant.e & plus à l’aise. 👍
Étape 2 : pendant l’entretien d’embauche, je reste sérieux.se mais sans trop me prendre au sérieux. Vous me suivez ? Regardez !
Soignez votre arrivée
La première impression ne laisse parfois pas de seconde chance. Les biais cognitifs n’échappent pas aux recruteurs. L’attitude est soignée (en adéquation avec l’image que l’on veut dégager), le sourire est présent, la voix est assurée, vous êtes à l’écoute et vous êtes intéressé.e par le recruteur (et sa société), la posture physique aspire la confiance et vous parlez à l’ensemble des personnes présentes. 💡– restez vous-même – Ah oui… Arriver quelques minutes en avance est toujours conseillé !
Parlez-moi de vous
Un classique de l’entretien d’embauche. Le but est d’analyser votre capacité à synthétiser un discours clair et de faire le lien entre votre parcours et vos souhaits avec le poste.💡– soyez clair et concis –
Vulgarisez votre langage
Un recruteur n’est pas un informaticien ou un comptable. Il est donc recommandé d’adapter son vocabulaire au public pour faciliter sa compréhension. Le ou les recruteurs peuvent en déduire que vous êtes en parfaite maîtrise du sujet, mais que vous savez également vous adapter à la personne qui est devant vous.
Formulez les questions
Pendant ou à la fin de l’entretien, n’hésitez pas à poser des questions. Cela permet de booster votre motivation et vos intérêts auprès du recruteur. Aucune question n’est taboue, toute incompréhension mérite d’être éclaircie. En revanche, si l’échange est constructif, vous n’avez pas forcément de questions à poser et tant mieux. 😉 En sortant de l’entretien, vous devez avoir connaissance des missions, avec qui et où vous allez travailler, si c’est une création de poste ou un remplacement et les prochaines étapes du recrutement.
Savoir dire « non »
Dire non n’est pas aisé. Tout dépend de la manière dont on l’exprime : ton brutal, trop sec ou trop mielleux. Le « non » doit signifier que vous respectez votre interlocuteur. On craint de ne pas faire plaisir, mais dire oui et ne pas aller au bout de son engagement est bien pire. Un « non » nécessite une justification. 💡– respectez-vous (ou vos souhaits) avant tout. –
Étape 3 : je ne relâche pas mes efforts, je peux encore faire la différence !
Remerciez le recruteur
Envoyez un mail de remerciement après un entretien d’embauche est un signal positif transmis à son potentiel futur employeur. À condition de soigner le fond et la forme ! 😉
Feedback
Lorsque le recruteur vous appelle pour vous annoncer la décision finale, n’hésitez pas à demander les points qui ont influencé sa décision (les plus et les moins). C’est un moyen de connaître les axes à améliorer ou au contraire de connaître ses points forts. Le but est de progresser et de ne pas réitérer les mêmes erreurs.
Cette liste de conseils n’est évidemment pas exhaustive. Plusieurs facteurs peuvent venir interférer un processus de recrutement, il faut donc savoir s’adapter. Tout simplement, restez vous-même ! Bon… On ne va pas vous cacher que certains « fashion faux pas » sont à éviter. 😂 Regardez : https://www.youtube.com/watch?v=jYvHsJRyCzc
Adn RH vous souhaite bonne chance pour vos futurs entretiens et que « l’authenticité » soit avec vous ! À bientôt. 😊
Séréna • Les authentiques recruteuses
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Le travail est le premier lieu de discrimination. Et la discrimination, on a du mal à en parler… Sujet tabou ? Pourquoi ? Il y a une méconnaissance du sujet qui provoque aujourd’hui un sentiment d’injustice voire même de peur chez l’individu. En France, un actif sur trois (34%) affirme avoir été discriminé. 18,5% dans le cadre d’une recherche d’emploi et 29% au cours de sa carrière, précise la CFDT. C’est trop ! Voyons le sujet d’un peu plus prêt…
La discrimination au travail : c’est quoi ?
Définition de la discrimination au travail
La discrimination au travail réside dans le fait de nuire au salarié par des propos ou des comportements subjectifs, dans l’environnement professionnel (phase de recrutement, stage, licenciement ou encore pendant le contrat de travail) et dont la pratique est punie par l’entreprise et la justice. C’est un délit ⛔. Le code du travail est très clair en la matière. L’auteur de la discrimination s’expose à une sanction disciplinaire de 3 ans d’emprisonnement et d’une amende pécuniaire à hauteur de 45 000 euros à titre personnel, et 225 000 euros pour l’entreprise en tant que personne morale.
Aujourd’hui, un tiers de la population française rapporte des discriminations liées au sexe, à l’âge, à la grossesse, à l’origine, aux convictions religieuses, au handicap et à la santé au cours des cinq dernières années. En 2019, 25 critères liés au principe de la non-discrimination sont recensés et mis à jour régulièrement sur l’article du code de travail L1132-1. Ils peuvent être classés en 5 grandes catégories : le genre, la santé et le physique, les origines, les convictions et la situation de la personne.
La discrimination directe et indirecte
Parmi les différentes formes de discrimination, on distingue la discrimination directe qui consiste à défavoriser un salarié par rapport à un autre au profit de critères non-objectifs (plus difficilement détectables).
La discrimination indirecte, quant à elle, apparaît lorsque des règles et des pratiques ont un impact discriminant sur les employés, bien qu’elles aient été acceptées pour des raisons économiques ou fonctionnelles. La discrimination n’a pas de hiérarchie et donc ne provient pas forcément du manager ou du dirigeant de l’entreprise. Elle peut être pratiquée par un salarié à l’égard d’un ou de plusieurs de ses collègues.
Protection contre la discrimination au travail
Tous les salariés/candidats en emploi, en stage ou en période de formation sont protégés par la loi. Les salariés témoins où ayant relaté des agissements discriminatoires ne sont pas sanctionnés, ni licenciés. La personne faisant l’objet d’une discrimination doit présenter au Conseil des Prud’hommes les éléments de fait lui faisant supposer l’existence d’une discrimination, directe ou indirecte.
Quels sont les interlocuteurs vers lesquels il est possible de se tourner ? :
- Les associations de lutte contre les discriminations ;
- Les délégués du personnel ;
- Le défenseur des droits ;
- Les agents de contrôle de l’inspection du travail.
Comment réagir face à la discrimination ? Y a-t-il un moyen de la limiter ?
La discrimination au travail : profil « junior » VS profil « sénior »
Appuyons-nous sur un exemple objectif qui revient souvent dans les débats. Un profil dit « junior » VS un profil dit « senior » lors d’une phase de recrutement. Attention, car le fait même de distinguer un profil junior d’un profil senior peut constituer l’indice d’une discrimination fondée sur l’âge.
Les faits sont qu’évidemment un profil « junior » aura moins d’expérience professionnelle qu’un profil « senior ». Signifie-t-il « moins de compétences » ? Non, il ne faut pas confondre le parcours professionnel du candidat, son savoir et son savoir-faire. On est d’accord, le volet « compétences » est un critère primordial dans la prise de décision d’un recrutement. Veillez à avoir des critiques aussi bien objectives que subjectives pour ne pas tomber dans l’extrême et donc, avoir un jugement discriminant.
Nos conseils
Soyez vigilant à la perception que vous avez, car elle repose sur des stéréotypes et des préjugés. Chaque individu dispose d’un mécanisme de cognition (biais cognitifs) qui vient influencer son jugement. Il est donc nécessaire de les reconnaître pour mieux s’en prémunir. Suivant le candidat que vous aurez en face de vous, les propos ne seront pas accueillis et interprétés de la même manière en fonction de son expérience professionnelle, de son âge, de sa culture… Même si le message que vous souhaitez faire passer est le même ! N’hésitez pas à reformuler vos idées, à demander l’avis d’un collègue ou bien à participer à des formations.
Et pour les plus curieux 👉 11ème baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi.
À savoir que depuis janvier 2017, les personnes en charge du recrutement dans une entreprise d’au moins 50 salariés, doivent se former à la non-discrimination au travail tous les 5 ans. Et même les entreprises de recrutement ! Cette loi est inscrite dans le code du travail.
La discrimination positive, ça vous parle ?
Définition de la discrimination positive
En quelques mots, la discrimination positive est le fait de privilégier volontairement des personnes issues de minorités. Elle cherche à promouvoir l’égalité des chances, en favorisant les personnes qui ont généralement moins accès à l’emploi par exemple.
La discrimination positive en France
La mise en place de la politique de discrimination positive en France fait référence à la loi du 10 juillet 1987. Celle-ci impose aux entreprises de plus de 20 salariés d’employer au moins 6% de travailleurs handicapés. C’est d’ailleurs le seul texte qui impose un quota de façon explicite. Effectivement, toutes les entreprises de plus de 50 salariés doivent être couvertes par un accord/plan, avec des objectifs chiffrés promouvant l’égalité homme et femme, ainsi que l’accès au travail pour les seniors. Si l’entreprise n’est pas couverte, elle doit payer une pénalité de 1% de sa masse salariale.
La discrimination positive en entreprise
Aujourd’hui, plusieurs entreprises françaises pratiquent la discrimination positive et ne s’en cachent pas. Avez-vous déjà entendu parler de l’un des premiers accords signés en 2004 « sur la diversité et la cohésion sociale » ? Oui ? Génial ! Effectivement, PSA Peugeot Citroën s’est engagé à lutter contre toutes les formes de discrimination lors du recrutement, de l’intégration et de l’évolution professionnelle. Concrètement, le groupe s’est notamment engagé à recruter des jeunes sans diplôme, et à diversifier les canaux de recrutement. Bonne initiative non ?
Et voilà un sujet bien décomplexé ! À bientôt 😉
Séréna • Les authentiques recruteuses
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« Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne impression. » Partant de cette phrase très connue de David Swan, nous allons voir que l’intégration d’un nouveau collaborateur est une phase essentielle du cycle de leur vie. D’après l’étude sur l’industrie de Bersin by Deloitte, 4% des nouveaux salariés quittent leur poste après une première journée désastreuse et 22% des rotations de personnel ont lieu pendant les 45 premiers jours. Étonnant non ? 🤔
Voici quelques petites astuces qui pourront peut-être vous être utiles… 😉
L’intégration d’un nouveau collaborateur : comment s’y prendre ?
L’intégration du nouveau collaborateur commence dès la signature du contrat de travail et dure plusieurs mois. Le nouvel arrivant doit se sentir attendu, c’est-à-dire que son accueil ait été préparé. Ainsi, vous lui permettrez d’être rassuré, d’être en confiance et surtout de le fidéliser.
L’accueil
Il est primordial d’uniformiser la méthodologie d’accueil, de la personnaliser (c’est encore mieux) et si ce n’est pas encore fait, de la concevoir.
Le livret d’accueil
Le livret d’accueil est et reste l’un des supports les plus complets sur la vie de l’entreprise : historique, activités, CHSCT, règlement, organigramme… Vous pouvez y mentionner toutes les informations qui vous semblent utiles à savoir pour le nouvel arrivant. Cette feuille de route ou encore ce plan d’intégration sera consultée autant de fois qu’il le souhaite. La vie de l’entreprise n’aura plus de secrets pour lui ! 💪
Présentation du lieu de travail
Il est important que le nouvel arrivant ait une présentation de son lieu de travail. J’entends par là son poste, ses outils, ses collègues, mais également des conditions matérielles et techniques qui lui sont exprimées de façon explicite (formation, droit, avantages…).
Évidemment, quand tout le monde est informé de son arrivée, c’est ENCORE MIEUX ! 😃
Désigner « un parrain »
Désigner un parrain peut impliquer davantage les salariés dans la vie sociale de l’entreprise. Ce parrain/cet ambassadeur, choisi parmi le personnel, aura pour rôle d’accompagner le futur arrivant, de répondre à ses questions et de lui présenter en détail le service dans lequel il devra travailler. Résultat ? Moins de stress, une vision plus claire du poste de travail, un point de repère au sein de l’entreprise et des pauses cafés partagées. ✌️
L’intégration d’un nouveau collaborateur : comment entretenir sa motivation ?
La durée de la période d’intégration peut varier d’une entreprise à une autre, mais la démarche doit toujours rester la même. Je m’explique…
Le nouvel arrivant doit percevoir une évolution pendant cette période d’intégration. Par exemple, sur son aisance dans ses missions, mais aussi dans ses relations avec les collaborateurs.
La connaissance des actualités, des perspectives de l’entreprise et des moyens mis en œuvre pour y parvenir peut renforcer son sentiment d’appartenance.
Vous le savez, la communication en face-à-face est toujours plus appréciée qu’un mail. Alors n’hésitez pas à aborder dès le début les sujets du comité d’entreprise, du règlement intérieur, des conditions générales de travail ou encore à fixer les objectifs en rappelant les missions à court, moyen et long terme. Puis, osez lui dire les choses qui ne vont pas ou tout simplement à le féliciter. Oui, la confiance n’exclut pas le contrôle !
Installez un environnement de confiance où l’honnêteté et l’authenticité sont de rigueur.
L’intégration d’un nouveau collaborateur : fin de la période d’essai… que faire ?
Le bilan
Vous pouvez faire un bilan sur son intégration ou encore un « rapport d’étonnement ». Allez recueillir son avis, son ressenti. Restez à l’écoute sur ses attentes et ses craintes. Cela vous aidera aussi pour une prochaine intégration. Cet échange est une bonne transition pour conclure la fin de son intégration. Vous pourrez y aborder son adaptation au sein de l’équipe : rythme, habitude de travail, missions… Et faire un point sur ses compétences acquises, sur ses compétences à développer et pourquoi pas planifier une formation.
L’intégration d’un salarié est une étape clé dans le recrutement. Elle comporte de véritables enjeux pour le bon développement de l’entreprise et permet notamment de créer un lien avec le nouvel arrivant. C’est vrai, il n’y a pas de solution universelle et heureusement. Personnalisez et appropriez-vous-la ! Votre marque-employeur sera une fois de plus mise en avant.
À vous de jouer ! 😉
Séréna • Les authentiques recruteuses
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Externaliser ses recrutements présente de nombreux atouts. Voici les 10 raisons principales pour lesquelles une entreprise fait le choix de faire appel à un cabinet de recrutement.
Le coût
Contrairement à ce que vous pouvez penser, il est souvent moins coûteux de faire appel à un prestataire externe pour un recrutement que de le réaliser soi-même. La juste-valeur, pas du discount !
Le manque de temps
Faire appel à un prestataire externe permet de vous concentrer sur votre cœur de métier.
La confidentialité
Publier une annonce en direct peut livrer des informations aux concurrents ou aux salariés.
L’image
Faire appel à un cabinet peut être considéré par certaines entreprises comme un signe extérieur de richesse vis-à-vis des candidats, et ça les rassure.
Limiter les risques
Plus le poste est important et essentiel à la bonne marche de l’entreprise, plus le risque est élevé pour l’entreprise et plus il faut prendre le soin de bien recruter, le bon candidat/la bonne candidate. D’où l’importance d’avoir ce regard extérieur.
Isoler réellement le coût du recrutement
Le ratio moyens/nombre de recrutement ne permet souvent pas aux entreprises de s’offrir les meilleurs outils de sourcing pour dénicher les talents.
Ne pas chasser directement chez un concurrent
C’est un moyen de conserver une certaine confidentialité, et de ne pas divulguer d’informations stratégiques.
Le manque de compétences en interne
Faire appel à un professionnel du recrutement permet de profiter de son expérience et de ses connaissances sur les différents bassins d’emploi. L’expertise et la spécialisation des cabinets en fonction des secteurs ou des postes permet de s’assurer qu’ils connaissent parfaitement vos métiers. La mobilisation des ressources internes est parfois beaucoup trop importante et ne permet pas de faire correctement cette démarche. Les cabinets sont déjà au fait des dernières nouveautés en termes de méthodes d’e-recrutement
Se protéger en cas d’échec du recrutement
Un dirigeant/manager pourra argumenter qu’il a choisi le meilleur cabinet de recrutement pour son recrutement et qu’il ne pouvait pas faire mieux.
Se protéger des risques de débauchage
Les cabinets pratiquent le « off-limit » : ils s’interdisent de chasser chez leurs clients. Ce principe permet aux entreprises de « protéger » leurs équipes.
Conclusion : vous qui êtes soucieux de votre marque employeur, regarder la réputation du cabinet (client & candidat). Consultez les témoignages et/ou avis et contribuez aussi en témoignant vous-même. Vérifiez aussi le taux de fidélisation client du cabinet, c’est souvent un indicateur révélateur.
Conditions de réussite : impliquez-vous dans la procédure de recrutement ! Vous devez livrer les raisons du recrutement, l’historique, la définition du poste, vos attentes… Sinon c’est mission impossible pour le recruteur ! Comme vous, le cabinet doit être impliqué notamment au travers d’un bon reporting sur l’avancement de la mission.
*Petit aparté sur l’acompte, qui peut garantir le travail sérieux de l’équipe. Vous ne faites pas appel à un cabinet de recrutement uniquement pour passer des annonces. De même, un cabinet de recrutement digne de ce nom ne se contente pas de passer uniquement des annonces. Il dispose de moyens de recherche nécessitant un investissement plus important pour actionner tous les leviers afin de dénicher la perle rare. Ne diabolisons pas, chacun peut trouver chaussure à son pied.
**Parlons d’exclusivité : choisissez d’enrôler un cabinet dans une mission sérieuse et d’y mettre les moyens. Mais aussi vis-à-vis des candidats, que pensera-t-il s’il est contacté, harcelé par plusieurs cabinets pour une même mission au sein d’une même entreprise ?
Les authentiques recruteuses
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ADN RH soufflera sa troisième bougie dans quelques jours… Pour fêter ça, nous nous offrons et nous vous offrons notre nouveau site web : www.adn-rh.fr !
15 Janvier 2018… Après plusieurs mois de travail, nous sommes ravies de vous annoncer la mise en ligne de notre nouveau site web.
Depuis 3 ans, ADN RH a grandi et confirme son engagement à vos côtés dans vos projets de recrutement et vos recherches d’emploi, avec notre principale valeur qui transpire à travers notre ADN depuis toujours : L’AUTHENTICITÉ. Et ce n’est pas nous qui l’avons proclamé, mais bien vous, au travers de vos différents témoignages ! Nous sommes donc aujourd’hui certifiées « AUTHENTIQUES RECRUTEUSES » pour notre plus grand plaisir !
En gardant à l’esprit notre mission et nos valeurs, nous avons conçu un nouveau site internet à notre image.
Nouveau site web = Nouveau design
Notre nouveau site web reprend l’identité visuelle d’ADN RH. Les couleurs principales de notre logo (violet et gris) habillent les pages du site.
Nous avons ajouté une image de fond à chaque page du site web pour illustrer les différentes thématiques.
Les pages « espace entreprises » et « espace candidats » ont été également repensées pour vous faire découvrir nos différentes offres sur-mesure et l’expérience candidat lors de notre processus de recrutement.
Enfin, nous avons ajouté une illustration animée sur la page d’accueil, qui dure quelques secondes, pour vous montrer comment nous abordons vos différentes problématiques ; une vidéo sur l’histoire d’ADN RH et des vidéos de témoignages clients sont désormais disponibles.
Une expérience plus agréable pour les visiteurs
Notre nouveau site web offre une navigation fluide et agréable aux internautes.
L’arborescence a été limitée à partir du menu principal.
Deux « appels à l’action », « Nos offres d’emploi » et « NewZletter » ont été ajoutés à la page d’accueil pour les candidats à la recherche de nouvelles opportunités.
Autre amélioration importante, le site internet s’adapte à tous les appareils (smartphones, tablettes et ordinateur de bureau). Cela signifie que l’expérience de navigation des visiteurs sera toujours optimale !
Venez découvrir notre team, nos services, nos références, nos témoignages, nos chouettes offres d’emploi et notre blog !
Bonne navigation et à très vite pour nos prochaines aventures…
Marie & Sophie • Les authentiques recruteuses
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